Ah... je suis démasquée. Chut, c'est un secret.
En fait, mon petit Benjamin (Bassereau, rédac en chef - ah, ces journalistes!
oups, pas taper!!! Benjamin, si tu m'écoutes...) m'a tronqué mes infos et j'en profite pour vous ajouter la version qui manque, justement:
[JUSTIFY]
Retour arrière[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]Le 17 novembre 2005 au congrès RSNA, Siemens Medical Solutions annonçait, la mise au point de son nouveau scanner SOMATOM Definition. Ce scanner à deux tubes augure une nouvelle ère scanographique. Il révolutionne l’imagerie cardiaque et des urgences.[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]Le premier appareil a été installé en octobre 2005 en Allemagne. On compte aujourd’hui 250 scanners bitube dans le monde dont 8 en France : 5 en hôpitaux et 3 en cliniques privées spécialisées dans la pathologie cardiaque.[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]Le « double tube - double détecteur » effectue une rotation en 0,33 secondes ; le temps de rotation est égal à celui des tubes actuels les plus performants. Mais grâce à la technologie bitube, la résolution temporelle est abaissée à seulement 83 ms, contre 165 ms pour un monotube performant. L'intérêt pour le radiologue est double: il est possible d'acquérir les données sur des diastoles plus courtes, donc des rythmes cardiaques bien plus élevés (au delà de 100 battements/minute). D'autre part, la qualité d'image est largement améliorée par la diminution importante des flous cinétiques dus aux mouvements du coeur. La dose délivrée est de l'ordre de 7 mSv en acquisition spiralée versus 10 mSv en technologie monotube.[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]
Un atout de taille[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]Ce scanner possède un autre avantage et non des moindres, puisque le diamètre de l’anneau mesure 78 cm. Ajoutons à cela le fait que l’on puisse atteindre une puissance de 160 kW grâce aux énergies cumulées des tubes – alors qu’avec la plupart des scanners on n’atteint généralement que 100 kW -, afin d’améliorer la qualité de l’image sans augmenter la dose délivrée. Ces caractéristiques font donc de ce scanner l’outil adapté pour des personnes de forte corpulence. En outre, le champ de couverture peut atteindre 200 cm. D’où la possibilité de réalisation d’examens corps entier, avantage exploitable par un service d’urgences. Et ainsi les patients de grande taille ne sont donc pas non plus oubliés…[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]
L’imagerie de double énergie ouvre d’autres champs de recherche. [/JUSTIFY]
[JUSTIFY]On peut ainsi effectuer unesoustraction directe (au cours de l’acquisition) des structures osseuses ou des vaisseaux. Cela au moyen d’une différenciation tissulaire en UH (Unités Hounsfield) permise par l’acquisition réalisée sous deux kilovoltages différents (80 kV et 140 kV par exemple) grâce à la technologie bitube. Il est également envisageable de pouvoir caractériser des tumeurs, de différencier des liquides biologiques, les structures des calculs rénaux, les plaques d’athérome par soustraction de l’iode, imaginer une coloscopie virtuelle qui permettrait de différencier un polype d’un résidu fécal, autant de domaines de recherches possibles pour un tout jeune appareil.[/JUSTIFY]