Je me permets de copier le texte ici au cas où, plus tard, les liens ne seraient plus accessibles.
Ils en ont parlé aussi au Journal de la Santé sur France 5 aujourd'hui. Ca ne rigole plus.
Bachelot veut doubler le nombre de radiophysiciens
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[/JUSTIFY][JUSTIFY]Roselyne Bachelot[/JUSTIFY][JUSTIFY] [/JUSTIFY][JUSTIFY]Crédit Photo : TF1/LCI/Christophe Chevalin [/JUSTIFY][JUSTIFY] [/JUSTIFY][JUSTIFY]
Face aux récents accidents et dysfonctionnements en
radiothérapie, la ministre de la Santé annonce aussi un numéro vert d'information et un site web.
Elle va aussi lancer un état des lieux dont elle attend les résultats dans 6 mois.
D.H. (avec agence) - le 22/06/2007 - 09h49[/JUSTIFY][JUSTIFY] [/JUSTIFY][JUSTIFY]Après la "
catastrophe d'Epinal", selon ses mots, et les
problèmes dans 4 CHU français révélés la semaine dernière (lire notre article), la ministre de la Santé compte "
doubler en cinq ans le nombre de radiophysiciens", affirme-t-elle dans un entretien au
Monde (daté de vendredi). Car "
les différents accidents ont montré le manque de professionnels". Ils passeraient ainsi de 300 à 600, explique-t-elle affirmant vouloir "
lancer une campagne de valorisation de ces métiers".[/JUSTIFY]
[JUSTIFY]En outre, la "
crise systémique" que connaît aujourd'hui la
radiothérapie "
nécessite à la fois d'améliorer l'information des patients et de renforcer les moyens et la qualité de la radiothérapie", estime Roselyne Bachelot qui précise avoir "
demandé à la Société française de radiothérapie et d'oncologie et à une structure indépendante d'évaluer en six mois les besoins humains et matériels de l'ensemble des 182 centres de radiothérapie en France". "
Un numéro vert d'information sur la radiothérapie sera lancé en septembre pour le grand public ainsi qu'un site internet", poursuit-elle.[/JUSTIFY]
180.000 patients traités par an
[JUSTIFY]Les physiciens médicaux se sont mobilisés la semaine dernière pour "
exprimer leur ras-le-bol" face au manque d'effectifs et de reconnaissance. La France ne compte que 350 physiciens médicaux, contre 1.200 en Allemagne et 1.800 en Angleterre alors qu'"
il faudrait que nous soyons au moins 700", avait estimé à cette occasion Thierry Sarrazin, président de la Société française de physique médicale. Les radiophysiciens sont les intermédiaires entre les médecins radiologues et les manipulateurs radio. [/JUSTIFY]
[JUSTIFY]A Epinal, l'accident le plus grave recensé pour l'instant, 24 patients ont été gravement surradiés en raison d'une mauvaise utilisation d'un appareil de
radiothérapie et cinq en sont décédés. A Toulouse, 145 patients ont été victimes d'une erreur de calibrage des doses, dont 6 à des niveaux préoccupants. Et le ministère de la Santé a annoncé mardi dernier la suspension des
radiothérapies du cerveau dans quatre hôpitaux (Nancy, Montpellier, Tours et Paris) à la suite de dysfonctionnements sur des appareils de
radiothérapie de la société allemande Brainlab. La
radiothérapie intervient chaque année dans le traitement de 180.000 patients cancéreux.[/JUSTIFY]
Roselyne Bachelot présente 32 mesures nationales pour la radiothérapie
[ 29/11/07 - 13H22 - actualisé à 13:22:00 ]
La ministre de la Santé a notamment annoncé l'affectation de 3 millions d'euros pour la dosimétrie in vivo
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a présenté jeudi les mesures nationales mises en place pour renforcer la sécurité et la qualité de la radiothérapie, au nombre desquelles la dosimétrie in vivo qui bénéficiera d'un soutien financier de 3 millions d'euros.
La "feuille de route" pour la radiothérapie, fruit d'un travail collectif diligenté après l'accident d'Epinal, répertorie 32 mesures, dont 24 seront mises en oeuvre avant la fin janvier 2008, a précisé la ministre à l'occasion du congrès de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO). L'obligation de recourir à la dosimétrie in vivo, qui permet de vérifier au moment de l'irradiation la dose réellement reçue par le patient, avait été annoncée dès mars dernier par son prédécesseur, Xavier Bertrand. Cette obligation est un des critères du nouveau dispositif d'autorisation dont devront disposer d'ici 2010 les 180 centres de radiothérapie français pour traiter les malades. Ces critères d'agrément doivent être publiés en décembre par l'Institut national du cancer (INCa).
Interrogée sur l'éventualité de la fermeture de certains centres, Mme Bachelot a affirmé que l'objectif des mesures prises était "
la sécurité des malades" et la restauration de la confiance dans la radiothérapie. "
Je ne crois pas que les exigences nouvelles que nous avons impliquent la fermeture d'un centre", a-t-elle déclaré, soulignant que les établissements auront la possibilité de se mettre en conformité d'ici 2010. Elle a précisé que l'enveloppe de 3 millions d'euros prévue pous la dosimétrie un vivo "
sera là avant la fin 2007". Deux autres millions d'euros sont prévus en 2008 pour le financement des centres de formation des radiophysiciens, a également annoncé Mme Bachelot. Elle avait déjà indiqué précédemment vouloir doubler en cinq ans le nombre des effectifs formés, actuellement de 300.
Chaque année plus de 200.000 malades, sur les 280.000 nouveaux patients atteints d'un cancer, sont traités par radiothérapie.
(source AFP)